Gestion décentralisée des déchets et production d’électricité
Le coût des projets de valorisation des déchets sont structurés autour sur cinq pôles :
1. La collecte
2. Le transport
3. La solution technique de valorisation des déchets
4. L’élimination des déchets
5. La distribution d’énergie
La décentralisation des installations de valorisation des déchets à proximité du gisement de déchets présente des avantages significatifs.
Les coûts logistiques relevant de la gestion des déchets sont réduits jusqu’à 50% en raison de la réduction des coûts de transport. Comme les utilisateurs finaux de l’énergie produite sont situés à proximité, les pertes en réseau durant la distribution d’électricité diminuent également de près de 10%. De même, d’autres types d’énergies, tels que la vapeur saturée et la chaleur (chauffage / refroidissement) peuvent être mises à la disposition des consommateurs locaux, notamment les industriels.
Les installations de valorisation des déchets sont capables de traiter tous les gisements de déchets non toxiques générés par la société; déchets municipaux, industriels et commerciaux, tout comme les déchets hospitaliers, animaliers, les boues d’épuration et même les pneus ou autres déchets complexes. Chaque gisement de déchets a sa propre solution dédiée afin d’en extraire le maximum d’énergie. Des synergies internes viennent ensuite améliorer l’efficacité globale de l’installation.
L’un des principaux objectif des installations décentralisées de valorisation de déchets est de réduire au minimum la quantité de déchets non recyclables. Lorsque les matériaux recyclables sont retirés du gisement de déchets et que chaque type de déchets a trouvé sa solution appropriée, le volume de déchets résiduels tombe bien en dessous de 5% de la quantité initiale, ce qui permet de réaliser des économies substantielles. Dans le même temps, les effets néfastes des déchets non traités sur l’environnement, comme les émissions dans l’atmosphère, la pollution des sols et des nappes phréatiques, l’impact sanitaire ou les questions de biodiversité, sont considérablement réduits.
Le scénario idéal serait que les matières premières recyclées localement soient réutilisés localement par les populations tout en utilisant la main-d’œuvre et l’énergie produite à partir de ces mêmes matières premières. C’est la définition même de l’économie circulaire.
Une grande partie des investissements de valorisation des déchets pourrait ainsi être couverte par les économies générées dans le cadre de cette décentralisation.
Étude de cas: gestion intégrée des déchets solides (GIS) à Kampala, Ouganda
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